Rites Funéraires

Les rites funéraires, pour le respect de chacun.

 

Religion chrétienne

 Confession catholique : bénédiction, messe.

  • Deuil et rites catholiques
    La toilette "rituelle" n'existe pas chez les catholiques.
    Acceptation des injections de produits formolés (thanatopraxie, soins somatiques ou de conservation)
    Une veillée funéraire en chambre funéraire, au domicile du défunt ou une résidence de famille est parfois choisie après avoir été délaissée ces dernières années. Cette veillée est plus présente en milieu rural, ou lorsqu'il s'agit de l'enterrement d'un prêtre ou d'un diacre. Elle se décide toujours à l'initiative de la famille.
    Rien n'est imposé pour le cercueil. Un croix peut être ajoutée.
    La préparation de la célébration religieuse se fait quelquefois au presbytère mais aussi souvent au domicile familial, par le prêtre, par des chrétiens intervenant dans la célébration, ou la réalisant entièrement seuls. La famille fait ainsi le choix des lectures, des chants, de la prière et de la musique.
    La descente dans le caveau est accompagnée d'un bénédiction mais le clergé ne se déplace plus que rarement dans les cimetières.

  • Coutume reconnue pour les invités : envoi de fleurs, plaques, cartes de condoléances, don ou offrande lors de la cérémonie religieuse.

     

  • Confession protestante

 Deuil et rites protestants

Pas de toilette "rituelle" chez les protestants.
Acceptation des injections de produits formolés (thanatopraxie, soins somatiques ou de conservation)
Pas de veillée funéraire.
Le cercueil peut être équipé d'une croix simple, le corps repose sur le dos, les mains jointes sur la poitrine.
La cérémonie religieuse a lieu au temple avec ou sans la présence du corps.
La famille fait le choix des lectures, des chants et de la musique.
Accompagnement du pasteur soit au crématorium (crémation autorisée depuis 1898) soit au cimetière (les personnes présentes jettent de la terre sur le cercueil après son inhumation).

Coutume reconnue pour les invités : envoi de fleurs, carte de condoléances, don à une œuvre de charité.

 

  • Confession orthodoxe

 

Des bougies sont allumées.
Toilette et habillage du défunt, une icône du Christ ou une croix est placée entre ses mains croisées.
Autorisation de la formolisation (thanatopraxie) avec la plus grande réserve.
Le corps peut être installé en direction de l'orient (venue du Christ ressuscité).
Les rites funéraires et la messe sont célébrés à l'intérieur de l'église.

 

Religion islamique

Toilette rituelle 

 

Deuil et rites musulmans
La toilette purificatrice est effectuée suivant un rite très précis. Après avoir placé le corps dont la tête est dirigée vers la Mecque, le corps est lavé plusieurs fois, puis essuyé avant d'être enveloppé dans des pièces de tissus blanc. 
Les membres supérieurs sont placés soit le long du corps, paumes tournées vers le haut, soit croisés sur la poitrine.
Des "sourates" du Coran sont récitées lors de la veillée du corps.
Le cercueil est très simple (présence non indispensable d'un capiton) avec parfois l'emblème du croissant islamique . Le corps, dans un délai maximum de 48 heures, est mis en bière sur le coté pour faire face à La Mecque si celui-ci est inhumé dans un "carré musulman" (aménagement présent dans un nombre limité de cimetières).
Il n'est pas dans la coutume d'envoyer des fleurs.
Une cérémonie et le passage du défunt à la mosquée n'est pas une obligation.
Généralement les hommes sont présents lors de l'inhumation du cercueil en pleine terre et jettent quelques pelletées de terre, les femmes et les enfants s'éloignent ou quittent le cimetière. La prière funéraire est faite par l'imam.
Durant les trois premiers jours la famille reçoit les condoléances, des prières sont récitées. L'ensemble de la communauté soutient la famille et prépare les repas. Le troisième et le quatrième jour sont dédiés à la  prière.
L'injection de produit formolé (thanatopraxie, soins somatiques ou de conservation) n'est pas autorisée, sauf rapatriement vers certains pays.
La crémation est interdite.
 
Coutume reconnue pour les invités : envoi de fleurs, carte de condoléances.

 

Religion juive

 

Deuil et rites juifs
Un membre de la Hevra Kadicha (confrérie du dernier devoir) exécute la Tahara (toilette purificatrice), organise les prières et conseille les familles sur leurs obligations et leurs devoirs.
Des psaumes sont récités durant les différentes étapes de la toilette. Le corps est entièrement entouré d'une étoffe blanche. Les soins de conservation sont interdits sauf lors d'un rapatriement en Israël.
Une veillée réunit la famille qui lit des prières.
Dans les premières 24 heures, la mise en bière est effectuée dans un cercueil simple (éventuelle présence d'une étoile de David). Selon la tradition juive, la souffrance et le tort causé à l’âme du défunt est grande tant que celui-ci n’a pas été enterré,
La tête du défunt repose sur un petit sac contenant de la terre d'Israël. Cette même terre est aussi répandue sur le défunt.
Le convoi funéraire peut passer sans s'arrêter devant la synagogue, avant de se diriger vers le cimetière.
Les invités doivent attendre la formation du convoi à l'entrée du cimetière.
Il n'est pas dans la coutume d'envoyer des fleurs.
Un rabbin est chargé de l'oraison funèbre et de la lecture de la prière des morts devant le cercueil. Les personnes qui assistent à l'inhumation jettent 3 pelletées de terre. Lavage des mains sans les essuyer et déchirure symbolique d'un vêtement avant de quitter le cimetière.
Les étapes du deuil :

- Les 7 premiers jours : période marquée par les visites de la communauté et imposant de nombreux interdits.
   - Après 30 jours : levée du deuil.
   - Durant un an : récitation de la prière des morts et allumage d'une lumière (rite repris à cette même date et chaque année).


L'injection de produit formolé (thanatopraxie, soins somatiques ou de conservation) n'est pas autorisée. 
La crémation est interdite. 

Coutume reconnue pour les invités : pas d'envoi de fleurs, don à un organisme connu de la famille.

Bouddhisme

Plusieurs types de cérémonies sont possibles.
Le corps est placé sur le coté droit, la main droite au niveau du menton, la main gauche sur la cuisse gauche.
Lecture auprès du défunt du Livre des Morts Tibétains.
Pas d'acte de conservation du corps. Obsèques avec crémation ou inhumation

 

Source : Association Française d'Information Funéraire

 

 

 

 

 

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